Entre terre et eau, les zones humides constituent une mosaïque de milieux très variés, caractérisés par une exceptionnelle richesse biologique et une grande diversité paysagère.
Tourbières, lagunes, marais, prairies humides, mangroves ou mares, chacun de ces milieux participe au bon équilibre de notre planète en assurant de nombreuses fonctions et services rendus à la société.
Pourtant, les zones humides continuent de disparaitre. On estime qu’environ 87 % des zones humides ont disparu dans le monde entre le 18ème siècle et l’an 2000, en raison notamment de la pression urbaine, du drainage, de la déprise et du remblaiement. Ce déclin s’accélère depuis quelques années à un rythme trois fois plus rapide que pour les forêts.
La nécessité de prendre des mesures pour enrayer la disparition des zones humides et pour préserver ces milieux remarquables est apparue dès les années 1960.
Le 2 février 1971, un traité intergouvernemental pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zones humides a été signé à Ramsar (Iran).
Ratifiée aujourd’hui par 171 pays, dont la France, la convention de Ramsar constitue l’un des principaux fondements des politiques publiques en faveur des zones humides.
Depuis 1997, la date symbolique du 2 février est devenue celle de la Journée mondiale des zones humides.
En 2021, le secrétariat de la convention de Ramsar a choisi le thème « Zones humides et eau », afin de rappeler l’importance des zones humides pour assurer la pérennité de cette ressource pour les besoins de la planète et assurer à l’humanité un accès à l’eau en quantité et en qualité suffisantes.
Cette année, 556 animations ont été recensées via le centre de ressources milieux humides. La pandémie de Covid-19 n’a pas empêché les acteurs des zones humides de proposer de nombreux événements.
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